Coureuses-cueilleuses de battures et de bords de mer

Crédit: Mathilde Cinq-Mars, illustration
Collaboration à la recherche, Laubélie herboriste et formatrice sur les plantes comestibles de bord de mer
La vision de Claudie se marie à celle de Manger notre Saint-Laurent : «Transmettre cet amour de la batture et des plantes de chez nous pour redonner au fleuve son importance dans nos vies.»
Elle réunit deux plantes sauvages, le persil et l’épinard, dans un pesto maritime. Elle cueille le caquillier édentulé, dit que sa sabline est la plus belle parce qu’elle aime les climats frais et se réjouit de trouver la salicorne, une fois les grèves bien réchauffées. Seule en son royaume, Annick restreint les prélèvements devant le moindre doute sur l’abondance. Rentrée de ses visites en bord de mer ou dans la toundra, elle concocte ses produits de soins corporels et gourmands. Elle vend aux chefs de la Côte et dans des boutiques montréalaises. Surveillez-la, à Noël, ses excursions vers l’ouest la mènent dans des salons saisonniers.
«J’ai habité au Kamouraska, cueilli beaucoup là-bas. Je vis à Trois-Rivières et je souhaitais me les remettre en tête avant de visiter la Côte-Nord au cours de l’été. Je m’en sers aussi pour apprendre leur nom à ma fille.» Son affiche se double d’un aide-mémoire qui contient les informations sur chacune des plantes, de même qu’un rappel des consignes élémentaires qui s’applique à tous.
1Courriel: heleneraymond@gmail.com
Blogue: https://heleneraymond.quebec/
2 Patrice Fortier, de La société des plantes, propose des semences de cette plante qui peut croître sans avoir les pieds dans l’eau salée. On peut également trouver des plants dans des jardineries spécialisées.